..derrière des buissons à l'écart des bRuits de la ville loin des débordements journaliers, des tumeurs, des routines, se trouve un chemin de terre et de pierres.
En osant se faufiler bravant des toiles d'araignées, on aperçoit un toit couvert de mousse. Descendant et s'approchant on distingue une porte de bois flétri et bouffée. Une porte en sommeil aux gonds rouillés.
Ca et là des fenêtres brisées jaunies; les saisons. Un escalier de marbre pour reines de jour. Un grenier détruit par la foudre où seules les poutres semblent ignorer les ans, craquantes aux passages des rats.
Fermant les yeux, j'entends des cris de joie.. un froid me traverse comme un courant d'air suivi d'une chaleur humaine semblant se dessiner comme une aura, comme par magie à qui sait l'écouter.
Des bestioles parcourent les lieux ayant pris possession d'un carré de terre jadis occupé par les hommes.. un couloir sans fond, sombre et humide débouche sur une chambre à coucher aux allures royaLes celle d'une reine certainement.
Une petite maisonnette aux tuiles bleues crevées sous tant de poids.. un tel charme en y regardant de plus près elle a.. envoûtement criant de réalité suivi d'un trou silencieux troublé par le suintement d'un goutte à goutte.. extase devant ce spectacle de l'instant.. seul en sa compagnie, la maisonnette aux pavés poussièreux comme une cour de récré semble m'inviter et se prostrer à mes pieds.. son pas de porte s'ouvre et absorbe mon âme pour l'éternité.